Une perspective constructiviste Comme le dit Catherine Twomey Fosnot dans la prÈface d'un volume amÈricain (Jacqueline Grennon Brooks et Martin G. Brooks, 1996), "le constructivisme n'est pas une thÈorie sur l'enseignement. C'est, au contraire, une thÈorie sur le savoir et l'apprentissage." Prenant appui sur les Ètudes actuelles en psychologie cognitive, en philosophie et en anthropologie, la pensÈe constructiviste qualifie le savoir d'Ètat temporaire, de processus en Èvolution, sous influence sociale et culturelle et, par consÈquent, de processus non objectif. Dans cette perspective, l'apprentissage est vu comme un processus intÈrieur et auto-rÈgulÈ de rÈsolution de conflits cognitifs qui devient souvent apparent lors de la rÈalisation d'expÈriences ou ý travers des Èchanges verbaux ou encore dans une dÈmarche de rÈflexion". Dans cette prÈface, l'auteure rappelle que, pour l'enseignante ou l'enseignant, l'assise la plus fondamentale de la pensÈe constructiviste a trait ý la vision que l'on a de l'apprenant ou de l'apprenante, soit une personne qui pense, qui crÈe et qui construit, d'o˜ la nÈcessitÈ d'une pratique centrÈe sur l'apprentissage et non sur l'enseignement. ¿ noter qu'elle ajoute que les enseignantes et enseignants qui fondent leur pratique sur une pensÈe constructiviste doivent pouvoir expliquer cette pensÈe afin d'Èviter que leur dÈmarche ne soit perÁue comme une recette ou une mode plutÙt que comme une dÈmarche de fond. |