Gestion des apprentissages des élèves
- Le point précédent (utilité du KF pour bâtir une « base de
connaissances ») devrait être mentionné encore ici.
- L'utilisation de l'ordinateur portable pour bâtir
un portfolio (ou un webfolio) évite la multiplication des centaines
de feuilles qui peuvent être égarées et mal classées. Lorsque
l'élève produit un travail, une réflexion ou n'importe quel
autre document significatif, il peut l'enrichir d'un commentaire
métacognitif sur son propre travail et le classer dans le répertoire
approprié de son portfolio. Chaque élève gère son portfolio
comme il l'entend : il organise ses propres connaissances selon
un ordre qui a un sens pour lui.
- Qui dit commentaires métacognitifs dit aussi auto-évaluation.
Les TIC facilitent grandement l'auto-évaluation : les grilles
d'évaluation critériées peuvent être mises sur le Web à la disposition
des élèves et des autres enseignants. Les élèves savent dès
le début d'un travail quelles sont les compétences et les manifestations
de ces compétences qu'ils doivent posséder; les élèves travaillent
davantage pour la qualité (acquisition des compétences) que
pour la quantité (une note en pourcentage).
- La communauté élargie fait aussi partie de la gestion des
apprentissages. Lors d'activités importantes comme la présentation
des portfolios, par exemple, des gens qui ne font pas partie
de la classe sont appelés à formuler des commentaires et des
rétroactions aux élèves. L'enseignant n'est plus le seul à juger
de ce qui est bon ou mauvais, c'est-à-dire qu'il est moins juge
et partie que dans la classe traditionnelle. Cela change la
communication pédagogique : l'élève aura moins peur de demander
à l'enseignant son avis concernant ses apprentissages parce
que ce dernier n'est pas l'unique « sanctionneur » du travail
des élèves.
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