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S'adapter à la diversité
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L'an dernier, le Québec a accueilli plus de 37 000 immigrants, dont bon
nombre ont intégré le marché du travail. La main-d'uvre
québécoise change de plus en plus de visage ", écrit
Sylvie Lemieux dans son article " Comment gérer la diversité
culturelle en entreprise ", publié dans le journal Les Affaires du
10 août 2002. Le
Québec devient une " mosaïque multiculturelle et multiconfessionnelle
". Cela ne paraît peut-être pas encore tellement en région
mais, à Montréal, c'est devenu une évidence. Dans les bureaux
de Mediagrif, dans la métropole, on entend parler 17 langues différentes.
Il faut maintenant arriver à diriger une entreprise qui fonctionne bien
tout en respectant cette diversité culturelle entre les travailleurs. Par
exemple, chez Mediagrif, les employés d'origine chinoise travaillent pendant
la période des Fêtes, parce que le marché asiatique continue
de tourner à cette époque de l'année. Les Chinois quittent
plutôt en février pour deux semaines alors qu'ils célèbrent
leur Nouvel An et que les entreprises asiatiques sont également fermées.
Il s'agit d'une bonne solution, qu'il a par contre fallu bien expliquer à
tout le monde pour éviter les conflits, lit-on dans l'article. "
S'il est bien géré, le choc des cultures peut apporter beaucoup
à une entreprise ", dit-on. Plus d'échanges d'idées,
de nouvelles façons de faire, une meilleure compréhension de certains
marchés, etc. Le
choc des cultures peut aussi prendre place dans une école. Il faut alors
faire en sorte que tout le monde s'entende bien et surmonte les différences.
Chacun a son bout de chemin à faire, chacun doit apprendre à découvrir
la culture de l'autre. On parle ici des Chinois qui ne fêtent pas le Nouvel
An en même temps que les Québécois. Y a-t-il d'autres différences
importantes entre ces deux peuples? Et, les immigrants provenant d'autres pays,
à quelle culture appartiennent-ils? Par
Martine Rioux
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