Collecte
sélective à Montréal
"
Si elle gagne en popularité, la collecte sélective coûte
aussi de plus en plus cher ", écrit Jeanne Corriveau dans
son article " Collecte sélective : les bacs verts sont là
pour rester ", publié dans Le Devoir du 26 juillet 2002.
En fait, devant la possibilité d'une hausse des coûts,
certains élus montréalais ont même évoqué
la disparition des bacs verts du paysage de la métropole.
Mais,
il n'est pas question de mettre un terme à la collecte sélective,
soutient l'administration du maire Gérald Tremblay. La ville
de Montréal a un règlement interdisant " le rejet
des matières recyclables aux ordures " et elle a pris des
engagements en matière de développement durable. "
On a fait un choix de société en optant pour la récupération
", rappelle un entrepreneur. Heureusement, il se fait optimiste
pour l'avenir : " il est évident qu'à plus long terme,
la facture de l'enfouissement des déchets va diminuer parce qu'on
va en générer moins ".
La
facture de la collecte sélective augmente parce que les coûts
du diesel et des assurances sont en hausse, parce que les salaires des
employés augmentent, mais aussi parce qu'il est désormais
interdit d'effectuer la collecte des deux côtés de la rue
en même temps, question de sécurité. De plus, les
résidents des immeubles de six logements et plus auront eux aussi
leur bac vert à partir de septembre.
On
le constate le recyclage comporte un coût pour la société.
Par contre, il semble qu'à long terme, nous en sortirons tous
gagnants. Y-a-t-il un programme de recyclage dans votre école?
Si oui, félicitations! Si non, encouragez vos élèves
à démarrer eux-mêmes un tel programme. Ils pourraient
également préparer une grille pour présenter les
matières recyclables et ce qu'on en fait une fois qu'elles ont
été récupérées. Ils pourraient aussi
préparer une campagne de publicité pour encourager leur
entourage à recycler davantage.
Par
Martine Rioux
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