L'enseignante: « Alors, cette période-ci est une période qu'on appelle groupe expert et échange d'information, apprentissage à partir des autres. » D'accord ? Toutes les notions que les quatre élèves d'une même équipe ont vues, sont matière à examen. C'est donc important que les quatre personnes d'une même équipe aient toutes les connaissances que les quatre personnes ont trouvé ensemble. Est-ce qu'on écoute ? Donc, les vingt premières minutes, on va aller en équipe qu'on appelle « experts », c'est-à-dire, tous les spécialistes d'une même discipline ensemble. »

Contexte global: Ces séquences d'élèves en action se déroulent au sein d'une école secondaire, dans les classes de secondaire I et II (deux groupes par niveau). Au plan physique, les élèves sont regroupés en équipes (stables) de quatre où chaque élève bénéficie d'un ordinateur portable. Au plan technique, on retrouve toute la réseautique nécessaire pour relier les ordinateurs, tant des élèves que de l'enseignante, à Internet et au réseau local de l'école. On retrouve exclusivement des portables PC (Toshiba et Compaq), pour des raisons d'homogénéité et de compatibilité. Les tables sont aussi fabriquée pour accommoder les utilisateurs puisqu'elles présentent déjà les prises réseau et en alimentation électrique. De plus, chaque classe dispose d'un ordinateur principal muni d'un scanner et d'une imprimante laser.

Contexte spécifique: Cette séquence résume bien le principe et le but des groupes d'experts. Ici, en sciences, un projet sur la météorologie est mené de cette façon où les élèves deviennent des expert dans un domaine qu'ils devront ensuite "enseigner" à leurs collègues. Dans le cas où un élève ne s'acquitte pas de sa tâche d'expert, ce sont ses co-équipiers qui s'en trouvent pénalisés, d'où l'importance d'une bonne maîtrise de la matière. Ce genre de période "groupe experts et échange d'informations" se veut un moment privilégié qui survient à un stade assez avancé dans le projet (le temps que les "experts" maîtrisent leur matière).