Organisation et gestion de la classe

  • Les comportements coopératifs et collaboratifs acquis dans une classe en réseau se prolongent inévitablement dans la gestion quotidienne de la classe. Des tâches simples (prises des présences, ménage) et plus complexes, comme la prise de décision à propos de l'orientation que l'on veut que tel ou tel projet prenne, s'effectuent presque toujours en grand groupe. La relation qu'entretient l'enseignant avec le groupe lorsqu'il s'adresse à celui-ci en entier est bilatérale et très ouverte.

  • La disposition physique des bureaux dans une classe en réseau (élèves constamment groupés en équipe) facilite la formation de sous-groupes auxquels l'enseignant s'adresse à tour de rôle. Il arrive aussi qu'une équipe vienne en aide à une autre équipe pendant un projet. Le discours de l'apprentissage coopératif, de l'apprentissage par les pairs et de la résolution de problème est omniprésent dans la communication pédagogique de la classe réseautée.

  • Le bruit est l'une des conséquences de l'activité des élèves qui travaillent en réseau. Contrairement à la classe traditionnelle, celui-ci est permis et même encouragé dans la mesure où il participe aux échanges et à la collaboration. Étant donné qu'il n'y a qu'un seul enseignant qui circule parmi une trentaine d'élèves en situation de recherche, c'est souvent la collaboration et l'entraide entre les élèves eux-mêmes qui engendre le plus de bruit.

  • Toutes ces observations me poussent à croire que le modèle de la classe en réseau est celui qui tend le plus vers une communauté d'apprentissage avec tout ce que cela impliqueŠ