La gestion de l'eau, une solution inévitable pour l'Afrique

Très intéressant mais fort inquiétant, l'article " Apprendre à gérer l'eau : une clé pour l'Afrique " de Lissa-Marie Gervais paru dans La Presse du lundi 29 juillet, sensibilise le lecteur à la situation critique du continent africain à l'égard de la ressource principale de notre planète : l'eau. Selon M. Abu-Zeid, ministre de l'Égypte des Ressources en eau et de l'Irrigation, il existe bel et bien de l'eau en Afrique, mais sa distribution cause problème. Les fortes pluies ne tombent pas au bon moment ni aux endroits stratégiques. Un foyer africain doit donc allouer 25% de son budget pour se procurer cette ressource essentielle. Six heures par jour sont nécessaires aux femmes et aux enfants pour le transport de l'eau. Au total, un Africain sur trois n'a pas accès à cette richesse.

C'est dans le cadre du 18e congrès de la Commission internationale de l'irrigation et du drainage que le ministre faisait ces conclusions, en plus d'émettre des pistes de solution. Selon lui, la population africaine doit savoir que l'eau n'est pas une ressource inépuisable et qu'une consommation responsable s'impose. Les technologies, notamment pour l'irrigation des terres, constituent des outils très efficaces. Le support des pays occidentaux est par contre un impératif. Le ministre égyptien estime à 280 milliards pendant dix ans l'aide nécessaire pour doter l'Afrique d'infrastructures satisfaisantes.

Le problème de l'eau en Afrique permet à l'enseignant d'aborder plusieurs thèmes d'éducation à la citoyenneté. D'abord, la diversité culturelle est une dimension fondamentale dans cet exemple. Des activités d'apprentissage peuvent être créées pour sensibiliser les élèves aux différences existantes entre notre pays et le leur, notamment en ce qui concerne la situation des femmes et des enfants. Enfin, l'environnement constitue une piste intéressante. Si la planète bleue tient son nom par ses réserves hydrauliques, il n'en demeure pas moins que certains citoyens doivent surmonter plusieurs obstacles pour s'en procurer.

Par Geneviève Dionne