Sommet sur le développement durable

Du 26 août au 4 septembre 2002, se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Sommet mondial sur le développement durable. De quoi discutera-t-on au cours de cet événement d'envergure? De protection de l'environnement, beaucoup, mais peut-être pas autant que lors du dernier Sommet qui s'était tenu à Rio de Janeiro en 1992. De nouveaux enjeux semblent avoir gagné en importance au cours des dix dernières années : " le sida et les problèmes de santé en général, l'intégration des pays en développement, notamment de l'Afrique, dans la mondialisation et la participation de la société civile sont des priorités qui ressortent clairement " (1).

Les conférences du Sommet devraient permettre de renouveler les engagements de la communauté internationale envers le développement durable. Mais, contrairement à Rio, il ne suffira plus d'énoncer de " vagues objectifs, mais de respecter des engagements spécifiques compris dans des documents antérieurs ". Le Canada qui a déjà fait de la coopération internationale un des piliers de sa politique étrangère et qui est un des membres influents du Bureau du Sommet de Johannesburg devrait occuper une place de choix dans les discussions.

Le quotidien Le Devoir accorde beaucoup d'importance à ce Sommet. À partir du 22 juin 2002, il a publié, chaque samedi, un texte en lien avec cet événement dans sa chronique Idées. La série se termine par un cahier spécial entièrement consacré au Sommet, le 31 août. Il pourrait être intéressant de constituer un document de presse avec tous ces articles. De nombreuses discussions pourront sans doute en résulter.

Nous vivons dans un pays qui est relativement soucieux de l'environnement. Comment le Canada, en tant que pays leader du Sommet, pourrait-il inciter les autres pays à en faire autant?

(1) À ce sujet, lire " Sommet sur le développement durable, Se souviendra-t-on du Sommet de Johannesburg? ", écrit par Philippe Le Prestre, directeur de l'Observatoire de l'écopolitique internationale de l'UQAM, et deux de ses étudiants, Benoît Martimort-Asso et Évelyne Dufault, et publié dans la chronique Idées du quotidien Le Devoir du 22 juin 2002.

Par Martine Rioux