Le sport et le pluralisme culturel


Les Jeux Olympiques, la Coupe du monde de soccer, la Coupe du Monde de hockey, la Coupe Davis au tennis, la Coupe Ryder au Golf... Tous les athlètes qui participent à ces événements et les millions de gens qui les encouragent partagent une même passion : le sport. Et ce, quelles que soient leur couleur, leur provenance, leur religion et leur culture. L’amour d’un sport, mais plus largement, l’amour tout court est un sentiment universel, une source de rassemblement, une source d’inspiration, une source de vie chez l’être humain. Au-delà de toutes nos différences, nous serons toujours réunis, via les sentiments, valeurs et passions qui nous habitent, à une cause commune. Ici, c’est le sport. Mais pourquoi pas la paix ? Pourquoi pas le mieux vivre, le mieux vivre ensemble ?

Pourquoi nous ne mettrions pas à profit ces sentiments, valeurs et états d’âme à la création d’un meilleur monde, d’un monde où la différence n’est qu’une source de richesse à la passion humaine que partagent les six milliards d’habitant de la terre ? C’est ce à quoi prétend l’éducation à la citoyenneté. La citoyenneté est vue comme le moyen ou le «lieu» éventuel pouvant permettre de régulariser les rapports entre les individus ou les groupes d'individus et assurer un terrain commun aux personnes qui composent la société. Il faut prendre conscience que le pluralisme culturel n’est pas une source de division, mais qu’il offre simplement d’innombrables variantes d’une simple petite chose que l’on a tous et toutes en dedans de nous : un cœur.

Par Guillaume Bouillon